Dans un contexte où les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) séduisent de nombreux investisseurs, l’AMF tire la sonnette d’alarme sur les pratiques de communication trompeuses. Entre mise en avant des rendements passés et discours enjôleurs, les pièges sont nombreux pour ceux qui ne se méfient pas.
Quels sont les risques cachés derrière ces promesses alléchantes ? Comment éviter de tomber dans le piège des discours séduisants ? Découvrez les recommandations essentielles pour naviguer prudemment dans l’univers des SCPI et protéger vos investissements !
Les pièges des discours séduisants : attention aux règles !
Les gestionnaires et distributeurs de SCPI sont souvent critiqués par l’AMF pour leur non-respect des règles de communication. Ils utilisent des discours séduisants pour attirer les investisseurs, en mettant en avant les rendements passés sans mentionner clairement les risques associés, comme les problèmes de liquidités.
L’AMF qualifie ces pratiques de trompeuses et insiste sur l’importance de la transparence dans la communication financière. Elle rappelle que les performances passées ne garantissent pas les rendements futurs et souligne la nécessité d’une information claire et honnête pour protéger les épargnants.
Rendements passés : une garantie pour l’avenir ?
Les professionnels des SCPI mettent souvent en avant les rendements et performances passées pour séduire les épargnants. Cependant, ils omettent fréquemment de mentionner les risques associés, notamment les problèmes de liquidité. Cette approche est jugée trompeuse par l’AMF, qui appelle à plus de transparence.
L’AMF rappelle que les performances passées ne garantissent pas les rendements futurs. Elle insiste sur la nécessité d’une communication claire et honnête pour protéger les investisseurs, soulignant que l’absence d’informations sur les risques peut induire en erreur les épargnants.
Attention aux chiffres trompeurs : comprendre les rendements
Les pratiques trompeuses dans le calcul des rendements incluent la présentation de taux annualisés pour des SCPI avec moins d’un an d’historique, ce qui est interdit. Cette méthode peut induire en erreur les investisseurs en leur donnant une fausse impression de stabilité et de performance.
De plus, une baisse du prix de souscription peut artificiellement augmenter le taux de distribution, sans garantir une performance réelle positive. Les investisseurs doivent être vigilants et bien comprendre ces mécanismes pour éviter d’être trompés par des chiffres séduisants mais potentiellement fallacieux.